Vous connaissez peut-être (ou pas) mon goût pour les crus de café du beau George, ainsi que mes efforts méritoires pour réduire l’empreinte écologique de mes dosettes quotidiennes.
Or hier, pendant l’une de mes balades sur Twitter, voilà sur quoi je tombe dans le Twitpic de Versac :
Ben voyons. Comme c’est commode. Lancer un produit bien polluant, s’arranger pour qu’il pollue moins, puis s’autodécerner la palme de la responsabilité environnementale en faisant croire que ledit produit est intrinsèquement écolo, ça porte un nom, ça, ma brave dame : ça s’appelle du greenwashing.
Alors oui, il est louable – quoiqu’indispensable – de la part de Nespresso d’avoir mis en place une procédure de recyclage de ses déchets.
Mais de là à poser comme un acte responsable le simple fait de préférer leurs dosettes à d’autres marques, faudrait p’têt pas pousser mémé dans la cafetière…
Non, les dosettes Nespresso n’ont jamais été et ne seront jamais, par nature, un produit respectueux de l’environnement.
Et si responsabilité il y a, elle réside non pas dans le fait d’en boire, mais dans celui de limiter les dégâts après ; évidemment, c’est moins glorieux…
Bon, au final, c’est au consommateur de savoir ce qu’il a à faire :
– rapporter ses dosettes usagées en boutique,
– les recycler maison,
– ou finalement choisir de ne plus en boire du tout.
Reste à espérer que les futures dosettes Casino seront aussi savoureuses… comme ça, ce sera moins difficile de boycotter les dosettes Nespresso !
Photo : Stock Xchng/Ali Farid
Un article qui résume au fond pas mal de contradictions et pas que pour le café…
Des contradictions qui bien des gens :
savourer ET respecter – refuser ET se priver – penser à sa pomme ET partager – rester lucide sans se pourrir l’existence – avoir confiance sans se faire enfler…
Pour vivre heureux, faudrait-il vivre fauchés ? Et passer de la culpabilité à la frustration ?
Je culpabilise donc je suis… Et je te suis sur ce point.